La Chaire MAGE est une initiative académique et scientifique qui vise à analyser et anticiper l’impact des grands événements sur les villes et les territoires.
Les Jeux Olympiques, expositions universelles, festivals, catastrophes climatiques ou crises sanitaires transforment nos espaces urbains. Ces événements exigent des réponses architecturales, urbaines et technologiques adaptées.
La Chaire MAGE rassemble chercheurs, architectes, urbanistes, ingénieurs, décideurs et entreprises privées pour analyser ces mutations et imaginer la ville de demain.
« Dans un monde en constante mutation, où les événements sportifs, culturels, touristiques, climatiques et sanitaires transforment durablement les espaces metropolitains, la Chaire MAGE se donne pour mission de décrypter ces transformations et d’imaginer des solutions adaptées aux défis contemporains de l’urbanisme et de l’architecture. »
La Chaire MAGE est un lieu privilégié de recherche, d’expérimentation et de formation sur les grandes transformations des territoires à l’aune du XXIème siècle.
Elle vise à développer l’enseignement (cursus Master et Doctorat), la recherche fondamentale à travers des séminaires, colloques, publications et programmes de recherche, et la recherche-action autour de l’influence des grands événements sur les métropoles contemporaines.
Elle organise des actions interdisciplinaires entre des représentants du monde académique et des professionnels (architectes, urbanistes, paysagistes, sociologues, ingénieurs, etc.), des élus ou des représentants des autorités publiques et des industriels en Europe et en Chine.
Objectifs : recherche académique interdisciplinaire, publications, expositions dans un cadre de mise en miroir.
Objectifs : travail multi-acteurs et mise en œuvre opérationnelle, FabLabs, Incubateurs et workshops.
Objectifs : encadrement de projets en Master, thèses de doctorat, workshops et écoles d'été, échanges internationaux professeurs et étudiants
La Chaire MAGE repose sur un réseau de partenaires académiques, scientifiques, institutionnels et privés. Cette collaboration permet d’associer recherche, innovation et expérimentation pour mieux comprendre les impacts des grands événements sur les métropoles et proposer des solutions adaptées.
L’équipe de la Chaire MAGE rassemble des spécialistes aux profils variés et complémentaires, unis par une volonté commune d’excellence en recherche et en innovation. Elle se compose d’universitaires, chercheurs et professionnels reconnus dans leur domaine, travaillant ensemble afin d’apporter des réponses concrètes aux enjeux actuels et futurs de notre société.
Co-Fondatrice, co-directrice, Professeure ENSA Paris-Belleville
Co-Fondateur, co-directeur, Professeur, CAUP Université de Tongji, Shanghai
Professeur, Uiversité Roma la Sapienza
Professeur, Shanghai Academy of Social Sciences
Professeur, CAUP Université de Tongji, Shanghai
Professeur émérite, ENSA de Paris-Malaquais
Co-Fondateur, co-directeur, Professeur, CAUP Université de Tongji, Shanghai
Cristiana Mazzoni
Directrice exécutif Chine
Directeur exécutif France
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.
Vous souhaitez en savoir plus sur la Chaire MAGE, participer à nos projets ou établir un partenariat ? N’hésitez pas à nous contacter !
Depuis 2019, la Chaire MAGE développe un espace de réflexion et d’expérimentation unique.
C’est une initiative académique qui étudie l’impact des grands événements sur l’architecture et l’urbanisme.
Les événements sportifs (JO, Coupes du monde), culturels (expositions, festivals), climatiques (crises naturelles), et sanitaires (pandémies).
Les étudiants, chercheurs et professionnels peuvent participer aux colloques, workshops et programmes de recherche.
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit ut elit tellus.
Le projet « Architecture vernaculaire sur les anciennes Routes de la Soie » vise à ouvrir la recherche architecturale et urbaine à des thématiques liées aux grands enjeux de notre époque : la résilience des structures et de l’organisation de l’environnement bâti face aux séismes, à la chaleur, à la sécheresse et à la montée des eaux ; les formes d’habitat et les modes de vie à l’épreuve des transitions écologiques et numériques actuelles ; les métropoles et la transformation de leurs cadres urbains et naturels ; les dimensions touristiques et récréatives des mouvements de foule.
Notre objectif est de comprendre la conception des bâtiments, des villes et des paysages qui façonnent les métropoles contemporaines, en interrogeant leurs liens avec les formes dites « vernaculaires » de l’habitat et de l’urbanisme. Le blog se concentre sur la recherche et la diffusion de l’architecture vernaculaire d’habitation et du système constructif à ossature bois, en renforçant une mise en question critique des villes et territoires contemporains.
Les terrains d’étude se situent le long des anciennes Routes de la Soie (terrestres et maritimes), de la Chine à la Méditerranée orientale, en passant par le Japon, l’Asie du Sud-Est, l’Inde, le monde persan, le Bosphore et les Balkans. Les anciennes Routes de la Soie ont été choisies pour leur dimension internationale et pour avoir toujours constitué un carrefour entre les peuples, et donc un grand laboratoire des manières d’habiter la terre.
L’hypothèse sous-jacente de ce travail de recherche est que l’architecture vernaculaire d’habitation et les matériaux qui lui sont associés témoignent d’une grande résilience face aux défis actuels (séismes, sécheresse, inondations, surpopulation et densité, risques sanitaires…). L’architecture vernaculaire respecte les trois critères du développement durable (social, économique et environnemental) et favorise les activités sociales et professionnelles au sein de la ville. Les bâtiments sont construits en utilisant les ressources disponibles dans la région de construction. Leur principal avantage est qu’ils résistent généralement mieux aux conditions climatiques locales.
L’architecture vernaculaire contribue largement à la revalorisation du patrimoine. La ligne éditoriale du blog mettra en lumière les contributions qui s’attachent à cartographier, faire connaître et populariser l’architecture vernaculaire sur les Routes de la Soie, cette architecture pensée en fonction du territoire sur lequel elle se développe et des habitants qui l’habitent.
L’approche privilégiera les contributions interdisciplinaires et transnationales, avec une attention particulière au lien entre théorie et histoire de l’architecture, sociologie urbaine et anthropologie, car parmi les diverses manifestations anthropologiques, celle qui enregistre et conserve le mieux les signes d’une civilisation transnationale est l’architecture. Non pas l’architecture d’entreprise ou high-tech, mais bien l’architecture vernaculaire, expression de techniques de construction répétitives, chorales, portées par une culture collective de l’habiter, établie au fil des siècles.
Les objectifs du blog sont de sensibiliser la communauté scientifique et toute personne intéressée à la question de la résilience et à la valeur de l’architecture vernaculaire en tant que système d’habitation, même à l’ère de l’Anthropocène. Pour cela, diverses contributions seront mises en ligne : publications, appels, résultats de colloques, séminaires, ateliers, podcasts, matériel photographique, enquêtes de terrain, croquis et dessins, et tout autre élément susceptible d’enrichir le récit de l’architecture vernaculaire le long des Routes de la Soie.
Le blog est rattaché au réseau RéSOIE, accrédité par le ministère français de la Culture en 2024. Ce réseau regroupe une quinzaine d’établissements culturels et académiques en Europe et en Asie.
La Chaire MAGE accompagne avec enthousiasme la publication en français de Métropoles en miroir : confrontation entre l’aire métropolitaine de Shanghai et le Grand Paris. Traduite du chinois, cette édition 2024 voit le jour grâce au soutien financier du Consulat général de France à Shanghai.
À travers cette confrontation inédite entre deux modèles urbains, l’ouvrage prolonge le dialogue engagé par la Chaire dans ses précédents projets.
L’Architecture construite – pensée à partir de la matière – puise ses racines dans les civilisations les plus anciennes.
Elle a été le ferment du travail des bâtisseurs jusqu’à la fin du XIXe siècle, avant d’être progressivement supplantée, en Occident, par une Architecture du dessin, fortement empreinte d’académisme.
Cette orientation, de plus en plus détachée de la matière, inspire aujourd’hui le champ de l’Architecture contemporaine, qui tend à se désolidariser de ses fondements.
C’est à partir de ce constat que plusieurs professeurs d’Architecture d’écoles européennes et asiatiques ont décidé de développer, dans leur enseignement, des approches raisonnées de la Matière et des Technologies qui lui sont liées, comme racines mêmes de l’Architecture.
Le thème fondamental, qui constitue l’essence de l’Atelier, est cette architecture ancrée dans le génie des matériaux et des techniques : l’architecture construite, le génie dans la matière. Il s’agit de concevoir l’architecture en sachant la construire, c’est-à-dire en intégrant et en assimilant les techniques environnementales contemporaines comme outils du projet architectural.
Cette remise en question, qui concerne la manière de concevoir à partir d’une réflexion sur les exigences contemporaines de l’urbanisme, est également au cœur des préoccupations pédagogiques des fondateurs. Cette réflexion a évolué, s’enrichissant et s’adaptant à de nouvelles problématiques.
Aujourd’hui, les enseignants de l’AIAC (Atelier International d’Architecture Construite) internationalisent ce savoir et le concrétisent à travers un concours annuel auquel participent des universités du monde entier.
Il s’agit d’un concours où enseignants et étudiants souhaitent progresser ensemble (INSIEME), avec l’objectif de mobiliser les étudiants pour réaliser le meilleur projet possible. Ce concours est couronné par un Prix ou une Mention, utile pour l’entrée dans la vie professionnelle ou pour demander à poursuivre ses études dans des écoles étrangères. Le défi est d’apprendre de chacun en donnant le meilleur de son propre savoir.
Participation à la recherche BIOMOB au Centre de Neutralité Carbone
Titre : Biophilic Active Mobility in sync with Green-Blue Infrastructure (GBI) Networks
Financement : Campus France
Responsables scientifiques :
Cristiana Mazzoni, professeure à l’ENSA Paris-Belleville
Zhuo Jian, professeur à la Tongji University
Période de recherche : 2025-2027
Cette recherche explore les synergies entre la mobilité active (marche, vélo) et les infrastructures vertes et bleues dans une perspective biophilique. Elle propose une mise en miroir entre le Grand Paris et la métropole de Shanghai, avec pour objectif de comprendre comment l’intégration des mobilités douces au sein des réseaux écologiques urbains peut renforcer le lien sensible entre les habitants et leur environnement.
En favorisant la santé, le bien-être et la résilience climatique, le projet s’appuie sur une approche combinant analyses spatiales, études de terrain et modélisations. Il vise à développer des stratégies d’aménagement valorisant la continuité écologique ainsi que la qualité de l’expérience des déplacements dans les territoires urbains et périurbains.
Un atelier expérimental de cartographie « holistique » a été récemment organisé à Shanghai, mêlant approche artisanale et outils numériques avancés. Cette formation innovante croise tradition et technologie, offrant une immersion dans des méthodes qualitatives de perception et de représentation de l’espace, de l’échelle architecturale à celle du territoire.
Issu de vingt ans d’enseignement en écoles d’architecture et universités en Europe et en Chine, cet atelier explore les croisements entre la cartographie sensible, l’intelligence artificielle et la réalité augmentée pour produire des représentations tridimensionnelles animées du monde urbain.
Ouvert aux doctorants de l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville et de la Shanghai Academy of Social Sciences, cet atelier s’inscrit dans une dynamique de recherche-action portée par la Chaire MAGE, avec le soutien technologique d’ORIA et de Comet Lab.
Prochaine exposition : automne 2025
Les travaux issus de cette exploration cartographique seront exposés à l’automne prochain, à l’occasion d’un événement dédié à la représentation des territoires contemporains. L’exposition, prévue entre octobre et novembre, présentera les productions hybrides nées de ce dialogue entre pratiques analogiques et technologies immersives.
Expositions précédentes
ENSA Paris-Belleville – juin à septembre 2024 : Présentation des premières expérimentations cartographiques issues de l’atelier.
Biennale de Venise – 2018 : Une sélection de travaux fondateurs exposés dans le cadre de la section « Recherche en architecture ».
